Maroc: Céphalopodes à l'export : la mission régulatrice du marché

La fixation des prix des céphalopodes à l'export est «du ressort exclusif des forces du marché», a indiqué le ministère des Pêches maritimes, réaffirmant qu'il «n'intervient en aucun cas dans la fixation des tarifs du poulpe à l'export».


«L'unique possibilité d'intervention, au cas où cela s'avère nécessaire, peut émaner des opérateurs du secteur à travers une concertation interprofessionnelle», précise le Ministère dans un communiqué parvenu à la MAP.
«Les opérateurs du secteur disposent d'instances pour la concertation interprofessionnelle sur les différents aspects liés à la pêcherie céphalopodière et ce en l'absence de l'administration», souligne le communiqué. Dans son article 12, le plan d'aménagement de la pêcherie céphalopodière prévoit «une structure de concertation au sein du ministère des Pêches, pour le suivi des marchés et de l'évolution des cours du poulpe» dans le cadre d'une gestion optimisée de l'offre et d'une meilleure maîtrise des différents paramètres économiques liés à l'exploitation du patrimoine halieutique national, rappelle la même source.
Le ministère indique d'autre part que les quotas imposés à la pêcherie céphalopodière (88.000 tonnes réparties à hauteur de 45.000 tonnes pour la pêche hauturière, 33.000 tonnes pour l'artisanale et 10.000 pour la côtière) ne connaîtront aucun changement.