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Réunion du Conseil d’affaires maroco – égyptien Réunis au Caire dans le cadre du Conseil d'affaires mixte, les hommes d’affaires marocains et égyptiens ont réussi à mettre en place six grands projets dans des domaines d’activités diverses. Un investissement de 105 millions de dollars qui touche trois secteurs d’activités des plus porteurs. Il s’agit de la parachimie, de la plasturgie, de la pêche et du tourisme. Concernant les projets dans les secteurs des pêches et de conserves de poisson, «les négociations vont bon train, dans un climat de responsabilité et de confiance et on l’on espère aboutir à des résultats tangibles dans les jours qui viennent», a déclaré à la presse M. Ibrahim Abou Amira, coprésident côté égyptien, du Conseil d’affaires mixte. A l’issue des premières réunions, le Conseil a dressé une première liste des remarques et doléances qu’il compte soumettre à la Haute commission mixte dont les travaux sont prévus à la fin de ce mois. On s’attend à ce que les opérateurs marocains et égyptiens parviennent à mettre en place une véritable plate-forme d’investissement active et dynamique interarabe. D’ailleurs les opérateurs des deux pays ont appelé à une refonte des textes fondateurs de la Déclaration d’Agadir, portant sur l’Accord de libre-échange entre le Maroc, l’Egypte et la Jordanie. Nombreux étaient les rêves arabes de réaliser une union économique à l’instar de ce qui s’est passé en Europe au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Nombreux aussi étaient les obstacles : handicaps politiques, mais aussi règne d’une économie de rente favorisée par la manne du pétrole. Les crises politiques et militaires n’ont pas permis, non plus l’éclosion d’une conscience unitariste libérale. Aujourd’hui, tous les chemins sont balisés pour réussir une percée dans le sens d’un regroupement régional économique et commercial qui a beaucoup à gagner d’un renforcement de la complémentarité interarabe. A condition de dépassionner et de dépolitiser la question économique. Une voie que la Déclaration d’Agadir a tenté d’explorer en premier, défiant le handicap géographique, puisqu’elle a réuni trois pays arabes leaders, certes, mais qui ne disposent pas de frontières communes. |