Accord sur une baisse des quotas de pêche du thon rouge La commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), qui rassemble 48 pays, a décidé dimanche une réduction d'un tiers des quotas de pêche du thon rouge. Cette décision a été jugée insuffisante par les organisations de défense de l'environnement. Celles-ci appelaient à une suspension pure et simple de la pêche du thon rouge, une espèce qu'elles jugent menacée d'extinction. La CICTA a décidé d'abaisser les quotas à 13'5000 tonnes pour l'an prochain, contre 19'950 tonnes. "Je pense que c'est une réussite et c'est en conformité avec les avis scientifiques", a déclaré le président de la CICTA, Fabio Hazin, après dix jours de débats à Recife, au Brésil. Les scientifiques de la CICTA avaient déclaré Octobre dernier qu'il fallait ramener les quotas sous les 15'000 tonnes par an pour stabiliser le nombre de thons rouges dans l'Atlantique et permettre à l'espèce, très prisée pour la confection des sushis, de croître à nouveau. Les associations écologistes jugent elles que les quotas doivent être ramenés à 8000 par an pour se donner 50% de chances de voir les stocks de l'espèce se reconstituer. Des pays de pêche européens comme l'Espagne, l'Italie, la France, Chypre, la Grèce ou Malte sont opposés à des baisses de quotas plus drastiques.