
La Commission Européenne, agissant au nom de l'Union Européenne, et la République Islamique de Mauritanie, ont paraphé le 26 juillet un nouveau protocole à l’accord de pêche et de partenariat entre l'UE et la Mauritanie.
Le coût total pour le budget annuel de l'UE s'élève à 70 millions d'euros. En outre, les contributions versées par les armateurs seront augmentées de façon substantielle, en accord avec les principes de la réforme de la Politique Commune de Pêche. Ce protocole, qui offre des possibilités de pêche pour les espèces démersales dont la crevette, les espèces pélagiques et le thon, assure la durabilité de ces pêcheries et la capture des surplus des ressources disponibles et se base entièrement sur les meilleurs avis scientifiques. Il est prévu la possibilité de mettre fin au protocole en cas de sous-utilisation des possibilités de pêche. Une clause concernant les droits de l'homme y a été également incluse, ainsi que le découplage entre l'appui sectoriel et les droits d'accès. Par ailleurs, le présent protocole offre aux marins mauritaniens de nouvelles possibilités d'emploi. Et enfin, une contribution spéciale en nature permettra à la flotte de pêche européenne de contribuer aux besoins nutritionnels de la population locale.
Maria Damanaki, Commissaire européenne à la Pêche et aux Affaires maritimes, a déclaré:
"Après un très long processus de négociation, nous sommes arrivés à un accord. Cet accord est durable, éthique et présente un bon rapport qualité/prix. Nous avons garanti un cadre légal qui permettra aux pêcheurs européens de continuer leurs activités dans les eaux mauritaniennes".
Le protocole a été signé le 26 juillet 2012, avant l'expiration du protocole en cours (31 juillet 2012). A partir du 1er août 2012 et pour une durée de 6 mois, dans l’attente de l’application provisoire du nouveau protocole par le Conseil (avant la fin 2012) et le consentement du Parlement Européen, la Commission européenne transmettra à la Mauritanie les demandes d'autorisation de pêche qu'elle recevra des Etats membres et sur la base desquelles la Mauritanie accordera des licences de transition. Cette procédure évitera l'interruption des activités de pêche à partir du 1er août 2012.